J’ ai un peu tardé, mais je tenais à te remercier bien vivement pour l’ organisation de cette manifestation
Tout d’ abord, l’ ensemble de l’ équipe d’ organisation était très agréable et très dévouée, avec un spécial Thanks à Gérard qui nous a dépannés avec une grande efficacité lorsque nous avons versé dans le fossé. Cela fait du bien surtout à un moment ou nous étions un peu déboussolés
Et puis j’ ai pu mesurer l’ ampleur du travail réalisé pour préparer et animer toute cette structure
Un WE fort agréable malgré une sortie de route qui nous a privés de la fin du parcours
A très bientôt. Et encore un grand merci
Un grand merci pour ce week-end, bravo à vous tous pour l'organisation.
Nous serons présents à la RONDE DE LA BRIE.
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bravo pour ce rallye où nous nous sommes bien amusés.
J’ai l’habitude de faire un petit compte rendu pour garder une trace. Le voici ci-joint pour avoir un aperçu du rallye vu de l’intérieur.
Rallye des lucioles 2016
21 et 22 mai 2016
Nous avons un cap !
Troisième épreuve de la saison 2016, ce nouvel opus présente le double intérêt de proposer un format un peu différent des autres rallyes que nous
avons faits et de se dérouler en Seine et Marne avec un départ en région parisienne. Cette fois--‐ci c’st Guillaume qui occupe la place de droite, ce
qu’l n’vait pas fait depuis le Val d’ton il y a un an. Un format un peu différent donc : ici, la régularité est à respecter sur toute la durée de l’tape.
Pas de ZR de quelques kilomètres saupoudrées sur le parcours et pas de TIP indiqués sur le roadbook : il faut tenir la moyenne tout au long car
des contrôles de passage secrets y sont implantés.
Autre originalité, certaines directions sont indiquées au moyen d’un cap et non d’un schéma. Il a fallu sortir la boussole et, tel Jack Sparrow,
attendre qu’elle se stabilise pour pouvoir dire « nous avons un cap » ! Pour ce rallye l’venture a commencé au début de la semaine et a bien
failli se finir avant même le départ. Suite à la crevaison intervenue lors du dernier rallye en mars, j’avais décidé de changer les cinq pneus.
Le choix s’st porté sur des « Marshall » dont le look vintage se rapproche plus des Dunlop d’origine que les autres pneus vendus aujourd’ui.
Mais il a fallu un peu les attendre et du coup j’i planifié la monte pour le mardi précédant le départ, histoire de faire rouler un peu la Mini pour
vérifier que tout va bien. Bonne idée car le mercredi midi, en prenant la voiture, un affreux bruit de poulie et de courroie qui grince m’lerte
sur un problème avec la courroie de la dynamo. Le problème va très vite se confirmer avec de la fumée, une grosse odeur de chaud et le
témoin de défaut de charge qui s’allume. N’tant pas très loin, je fonce chez « mini & compagnie » à Davron qui se mobilise pour me dépanner
avant samedi. Les pièces (une poulie et une courroie) sont commandées et tout cela sera monté pour vendredi midi. Et « boum », vendredi
midi, Vincent, le mécano, m’appelle pour me dire que c’st plus grave et que la dynamo est morte, qu’l y en a en stock chez Datch mais qu’ls
n’nt personne pour aller la chercher. Ni une, ni deux, une fois mon rendez--‐vous professionnel terminé, je fonce chez Datch pour récupérer
la dynamo et arrive au garage vendredi à 16h45. Vincent laisse tomber les clients en cours et les gars se mettent à deux pour changer la
pièce. La voiture est finalement prête à 18h00. Ouf, il était temps. Samedi matin, nous pouvons pour une fois partir tard puisque le départ
est donné à Vaires sur Marne à la sortie Est de Paris. La--‐bas l’ambiance est très sympathique : la rue commerçante de la ville a été transformée
en parc fermé et les voitures sont rangées en épis dans un ordre logique pour organiser la file de départ. Les vérifications sont rapides tout
comme le briefing. Nous discutons avec quelques concurrents dont un croisé au Val d’ton 2016.
La météo est au rendez--‐vous et nous pourrons rouler toit ouvert. 1 ère étape : Vaires--‐sur--‐Marne / Vaux--‐le--‐Vicomte : 71 Km --‐
35 Km/h jusqu'au premier contrôle, puis 45 Km/h ensuite.
Avec le N°28, nous partons à 13h27 entre une Alfa Roméo Spider et une MGA de 1960. Le départ de cette première étape est très amusant
car il se fait sous chapiteau, avec du public de chaque côté de la routeet la policequiarrête la circulation aux premiers carrefours pour nous faciliter
la sortie de la ville. Du vrai rallye quoi !
Entre la circulation, les feux et les ralentisseurs, les 35Km/h ne sont pas faciles à tenir et nous arrivons légèrement en retard au premier
Contrôle de Passage (CPH). Nous rattraperons ce retard et tiendrons correctement la moyenne de 45 sur le reste de l’étape. Unebelle
surprise nous attend sur le parcours avec un enchainement de deux gués (avec un bon courant au milieu ). Je serre un peu les fesses en passant
car l’allumage de la Mini n’aime pas du tout les projections d’eau sous le capot, mais ça passe sans problème. Ce ne sera pas le cas de l’Alfa qui
passe juste après nous et noie son moteur au milieu du premier gué. Nous ne commettrons en fait, sur cette étape, qu’une seule vraie faute.
Nous avions été informés lors du briefing qu’une erreur s’était glissée en bas de la page 3 en ce qui concerne la distance pour arriver à un T,
à prendre à droite. En arrivant sur ce T, guillaume, concentré sur le principe d’une erreur, m’indique d’aller à gauche, or il fallait bien aller à
droite, mais plus tôt… Nous nous en rendons compte assez vite et rattrapons le retard tout de suite. Cela n’aura pas d’impact. Nous rejoignons un
petit groupe d’attardés, dont la très belle coccinelle de 1955 et arrivons à l’heure pile au contrôle horaire devant le Château de Vaux le Vicomte.
Endroit somptueux pour une arrivée.
2 ème étape : Vaux--‐le--‐Vicomte / Montereau : 93,4Km –moyenne: 48 Km/h
Nous repartons à 16h00 du parking du Château, au milieu des cars qui manoeuvrent et des touristes qui passent… Pour nous sa sera l’étape
Galère ! Dès le début nous sommes complètement plantés pour un problème de convention dans le roadbook. Dans d’autres rallyes, la distance
partielle a pour origine la dernière case indiquant une distance. Ici, elle mesure visiblement la distance par rapport à la précédente case. Du
coup, nous nous obstinons à vouloir réaliser les trois pemières cases en fonction de la première indication de distance. Nous allons perdre
comme ça un quart d’heure et nous résigner à repartir du départ en appliquant les indications sans s’attacher à la distance. Tous les autres
concurrents ont raisonné plus simplement et pris la 3 ème à gauche ! Nous aurons beaucoup de mal à rattraper ces 15mn, d’autant plus qu’une
autre difficulté allait nous retarder : les caps. Originalité du roadbook, qui doit certainement cela à l’ADN « Rallye--‐Raid » des organisateurs,
dans certaines cases les schémas sont remplacés par des caps qui donnent la direction de la route à prendre. En tant que tel, pas de problème :
nous sommes équipés d’une boussole « à l’ancienne»etde deux iPhone avec application « boussole virtuelle ». C’tait sans compter avec
l’environnement électromagnétique de la voiture et des perturbations que cela put avoir sur nos boussoles qui devinrent folles. Une erreur de
lecture de presque 180° nous a ainsi fait partir à gauche à un T qu’l aurait fallu prendre à droite. Cinq longues minutes ont alors été perdues
avant que nous croisions un train de concurrents que nous avons décidé de suivre jusqu’ nous« recaler » sur le roadbook. Par la suite, la météo
étant très favorable, nous avons abandonné les boussoles pour nous fier au soleil (qui indiquait en gros l’uest à cette heure de l’apres--‐midi)
et cela a bien marché. Finalement nous arrivons au bout de l’tape avec une petite dizaine de minutes de retard. Petite consolation, nous
comprenons au vu d’ une remarque du staff qu’l ne manque qu’un seul CP sur notre carnet de bord, ce qui, vu comme ils étaient cachés sur
les bas côtés, est une satisfaction. Nous profitons de la liaison vers le restaurant pour faire le plein (comme cinquante autres personnes), car
suite au blocage des raffineries il y a un risque de pénurie et les pompes sont prises d’assaut depuis la veille. Nous dinons avec l’quipage
de l’Alfa--‐Roméo N°27 et nous apprenons en fin de repas le classement de l'étape 1 ils sont en tête et nous troisièmes.
3ème étape : Montereau/Nemours : 80 Km moyenne 47Km/h
Le départ est fixé à 21h30 pour la première voiture (soit 21h57 pour nous) pour attendre la nuit noire. Tout s’enchaine bien au début et nous
roulons dans la pampa sans croiser la moindre voiture. Nous apercevons parfois au loin les phares de l’Alfa qui nous précède. Nos longues
portées alimentées par la dynamo toute neuve nous éclairent bien la route aussi. Nous sommes un peu grisés par l’ambiance et avançons un
peu vite, ce qui nous fait arriver avec un peu d’avance au premier contrôle, mais probablement très peu. C’est après que nous allons prendre
un peu de retard : nous entrons dans un petit village avec quatre cases du roadbook qui s’enchainent très vite, la première faisant état d’un
stop. Comme nous n’avons pas vu le stop, nous hésitons et décidons de revenir sur nos pas pour vérifier. Nous ne trouverons pas le stop mais
conclurons que nous sommes bien sur la bonne route. Cette petite hésitation nous fera perdre 5 mn que nous ne rattraperons qu’à la fin de l’étape
où nous arriverons à l’heure. Sur la fin de l’étape la météo change et des éclairs éclatent de partout. L’horizon éclairé de partout par ces éclairs alors
qu’à proximité immédiate c’est le noir total, le vent qui souffle déjà fort, la luminosité des instruments et de l’éclairage du roadbook me rappellent
l’ambiance des quarts de nuits en bateau et c’est un moment magique que nous apprécions avec Guillaume. Sur la liaison vers l’hôtel, je décide
de chercher une pompe ouverte pour faire le plein car je crains que ce soit difficile le lendemain matin (pour cause de pénurie). L’opération nous
prendra un peu de temps et finalement nous nous couchons vers 1h00, mais nous pourrons nous rendre sereinement au départ demain.
4ème étape : Nemours/Mouroux: 149 Km – moyenne :45 Km/h
Led épart de la première voiture est fixé à 9h30, ce qui nous permet de ne pas nous lever trop tôt. La météo a radicalement changé, le grand ciel
bleu a fait place au déluge. C’est donc sous une pluie battante que nous partons pour une étape ou tout s’enchaine plutôt bien. Malgré la pluie,
la première partie est assez roulante à tel point que Guillaume m’alerte sur notre moyenne qui monte un peu fort. Je ralentis (voire je me traine)
pour recoller sur la moyenne de 45 Km/h et il était temps car nous arrivons sur le premier contrôle a priori avec une moyenne de 46 Km/h. En
fait nous apprendrons lors des résultats que tous les concurrents passeront en avance à ce CPH. Les caps refont leur apparition sur le
roadbook et cette fois nous ne pouvons plus nous fier au soleil qui demeure invisible à cause de plafond nuageux. Nous tentons d’utiliser les
boussoles dans la voiture, mais à nouveau nous nous trompons sur un carrefour et nous décidons pour les suivants d’arrêter la voiture et de
descendre prendre le cap à l’extérieur. ça fonctionnera mieux, mais nous prendra du temps. Le reste de l’étape nous fait passer par des routes
de plus en plus détrempées. Je roule avec prudence parce que c’est mouillé, mais aussi parce que les freins commencent à donner des signes
de faiblesse. Nous ferons d’ailleurs un beau tout droit sur un petit carrefour, sans conséquence. Du coup nous prenons un peu de retard que
nous rattrapons petit à petit et, comme souvent, c’est à ce moment que nous commettons la petite erreur qui va plomber notre remontée.
Vers la fin de parcours nous roulons derrière l’Alfa que nous finissons par doubler à la sortie d’un petit hameau, juste avant un carrefour. Dans
mon rétro je vois l’Alfa disparaître et le dit à Guillaume qui du coup s’interroge sur le carrefour. On décide de revenir sur nos pas et d’essayer l’autre
route. Il nous faudra deux kilomètres pour mesurer notre erreur et revenir au parcours initial. C’était la fin de nos espoirs pour rattraper et on
arrive avec quelques minutes supplémentaires de retard. Nos amis « alfaiste » s’étaient simplement arrêtés pour soulager une grosse envie !
Finalement nous finissons sixièmes, contents.
Nous apprendrons pendant le déjeuner que les cinq premiers se tenaient en 30 points, nous ne savons pas à combien nous étions de ces trente
points, mais on se dit que malgré notre deuxième étape catastrophique on s’est bien débrouillé.
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